Photo de Monsieur Guy Lafossas

Guy Lafossas

Décédé le 14 février 2023 à l'âge de 95 ans
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Photo de Monsieur Guy Lafossas
Guy Lafossas
Décédé le 14 février 2023 à l'âge de 95 ans

Cérémonie civile

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Chambre Funéraire Pfi
Avenue du Grand Sablon
38700 La Tronche
mardi 21 février 2023 à 11h00
groups

Message de la famille

Mardi 14 février, jour de la St Valentin, Guy, si cher à notre cœur, a tiré sa révérence.
Amoureux de la vie, amoureux des mots, de l'art, des engagements politiques, de l'Histoire, des histoires, du jazz, du swing, du son, de la fête, de la danse...
Trois jours avant de nous quitter, il défilait, fidèle à ses idées, dans les rues de Grenoble parmi des milliers de manifestants, soldant sa journée autour d'une bière, dans un café, heureux avec Bernadette bien sûr, son amoureuse, auprès de lui jusqu'au bout...

Un service de plantation d’arbre hommage est disponible ici.

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Déroulé des obsèques

  • 1

    Cérémonie civile

    location_on
    Chambre Funéraire Pfi la Tronche
    Avenue du Grand Sablon
    38700 La Tronche
    Le mardi 21 février 2023 à 11h00
  • 2

    Crémation

    location_on
    Crématorium de Gières
    Route du Mûrier
    38610 Gières
    Le mardi 21 février 2023 à 15h15

Rendez hommage à M. LAFOSSAS

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volunteer_activismUn hommage durable et symbolique
Locale, drapeau de la France Planté en France dans le respect de l’écosystème local
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Hommages

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Exemple de livre hommage
Le livre hommage met à l'honneur les différents messages et photos partagés sur cet espace avec une mise en page élégante.

27 hommages ont été rendus

  • Il y a 7 mois
    Daniel Grappin

    Guy Les amis ne frappent pas à notre porte. Ou alors, par courtoisie, par discrétion : mais notre porte leur est ouverte, ils le savent. Et la porte s’ouvre sur un « petit rien », un verre de vin d’Espagne, un film que l’un a vu et l’autre pas, un livre partagé, ou, au contraire, s’ouvre grand sur le monde, si vaste, que l’on essaie d’embrasser à coups de références politiques et de théories échafaudées. La porte, notre porte, puisque ce fut, presque tout au long de ce demi-siècle d’amitié, celle d’Anne autant que la mienne, s’ouvre en 1978, à Villefontaine, au collège Aragon où je viens d’être nommé. J’y retrouve Bernadette, croisée dans une vie antérieure, faite de réunions politiques sur le campus, et j’y fais la connaissance de Guy… et de Matthieu ! Nous ne le savons pas, ni les uns ni les autres, mais nous nous engageons sur un long chemin d’amitié qui va réunir nos deux couples. Je pourrais égrener les années, comme on feuillette des pages, depuis cette scène que je perçois comme originelle – une discussion, un soir d’automne où je suis resté dormir chez Guy et Bernadette, sur le régime de l’apartheid en Afrique du Sud et le comité Steve Biko, du nom d’un activiste de l’ANC assassiné en prison quelques mois auparavant, comité auquel Guy participe –, jusqu’à ces dernières manifestations contre cet impôt sur la vie qu’est la « réforme des retraites » – cette ultime photo de Guy, radieux, posant avec Matthieu et Ismaël dans les rues de Grenoble. Une succession d’événements ne fait pas une vie, pas davantage que le fait de les avoir partagés ne construit une amitié… Il faut autre chose, d’une autre nature, une chose dont la source reste un mystère et qui naît dans le creuset des âmes… Et ce qui naît et se déploie chez Guy, c’est ce regard singulier qu’il porte sur le Monde et sur la Vie : Guy n’était pas « engagé » au sens où on l’entend habituellement, mais c’était quelqu’un qui s’engageait, avec sincérité, avec curiosité, parfois avec délectation et gourmandise, pour tout dire, avec joie. Cette joie, c’est cela qui lui permet d’embrasser le Monde et la Vie : les grandes causes, de celles qui font battre le pavé, le désir d’être enseignant comme on est passeur, la compréhension de l’importance des médias et de l’audiovisuel, la peinture et le théâtre (il y a quelques années, un jour on apprend : « Tiens, Guy fait du théâtre ! »), l’atelier d’écriture, les voyages, le désir d’être, en fin de repas, passeur de mémoire – encore et toujours ! – bien plus que l’ancien-qui-évoque-ses-souvenirs, la joie de célébrer, à Avers, les trois naissances d’Emma, de Julia et de Lilia, les chansons de Trenet… Embrasser la Vie, non par boulimie, mais parce que tout contribue à faire sens et que chaque instant est toujours une découverte, comme cette première rencontre avec Marie-Dominique, où la confiance réciproque s’installe avec évidence, sur le chemin au bout du village d’Avers… Et parce qu’il y a un moment où l’on sent que l’on s’approche de l’autre rive, doucement – mais la barque file sur son erre, que pourrait-on y changer ? – revenir sur tout ce qui, justement, a fait sens. La genèse du récit que Guy a entrepris de sa vie a été pour moi un cadeau immense, intense et rare : cadeau que cette confiance qu’il me témoignait pour que je relise ses brouillons, et, très modestement, lui suggère quelques modifications ; cadeau aussi parce que, au fil du Passé recomposé, tout une vie se dépliait sous mes yeux tandis que je ne savais vivre, alors, parce que la mort venait de surgir avec la plus extrême des violences, que des éclats de souvenirs brisés. A parcourir la vie de Guy, en remontant le cours de cette rivière de joie, peut-être tout nous ramène-t-il au tout début, à l’impasse des Clairettes : Une cloche au son aigrelet carillonne de l’autre côté du mur et aussitôt un pas de course alerte et léger s’approche. Bruit de serrure, la lourde porte s’ouvre. – Bonsoir pépère. – Bonsoir mon petit, ferme bien la porte ! Sans doute l’enfant de cinq ans que tu étais, Guy, a-t-il bien fermé la porte… Mais la porte de l’amitié, qu’elle reste ouverte : celles et ceux que l’on a aimés, tu le sais, la franchissent continuellement pour pouvoir chuchoter dans le creux de l’âme des vivants. Merci Guy, d’être la personne que tu es, avec générosité. Et que ton chuchotement, à présent, nous soit doux et léger. Angoulême-Grenoble, le 17 février 2023

  • Il y a 1 an
    Bernadette Gastoud-Lafossas

    Texte de Daniel Grappin, dit à la cérémonie d’obsèques Guy, Les amis ne frappent pas à notre porte. Ou alors, par courtoisie, par discrétion : mais notre porte leur est ouverte, ils le savent. Et la porte s’ouvre sur un « petit rien », un verre de vin d’Espagne, un film que l’un a vu et l’autre pas, un livre partagé, ou, au contraire, s’ouvre grand sur le monde, si vaste, que l’on essaie d’embrasser à coups de références politiques et de théories échafaudées. La porte, notre porte, puisque ce fut, presque tout au long de ce demi-siècle d’amitié, celle d’Anne autant que la mienne, s’ouvre en 1978, à Villefontaine, au collège Aragon où je viens d’être nommé. J’y retrouve Bernadette, croisée dans une vie antérieure, faite de réunions politiques sur le campus, et j’y fais la connaissance de Guy… et de Matthieu ! Nous ne le savons pas, ni les uns ni les autres, mais nous nous engageons sur un long chemin d’amitié qui va réunir nos deux couples. Je pourrais égrener les années, comme on feuillette des pages, depuis cette scène que je perçois comme originelle – une discussion, un soir d’automne où je suis resté dormir chez Guy et Bernadette, sur le régime de l’apartheid en Afrique du Sud et le comité Steve Biko, du nom d!un activiste de l!ANC assassiné en prison quelques mois auparavant, comité auquel Guy participe –, jusqu’à ces dernières manifestations contre cet impôt sur la vie qu’est la « réforme des retraites » – cette ultime photo de Guy, radieux, posant avec Matthieu et Ismaël dans les rues de Grenoble. Une succession d’événements ne fait pas une vie, pas davantage que le fait de les avoir partagés ne construit une amitié… Il faut autre chose, d’une autre nature, une chose dont la source reste un mystère et qui naît dans le creuset des âmes… Et ce qui naît et se déploie chez Guy, c’est ce regard singulier qu’il porte sur le Monde et sur la Vie : Guy n’était pas « engagé » au sens où on l’entend habituellement, mais c’était quelqu’un qui s’engageait, avec sincérité, avec curiosité, parfois avec délectation et gourmandise, pour tout dire, avec joie. Cette joie, c’est cela qui lui permet d’embrasser le Monde et la Vie : les grandes causes, de celles qui font battre le pavé, le désir d’être enseignant comme on est passeur, la compréhension de l’importance des médias et de l’audiovisuel, la peinture et le théâtre (il y a quelques années, un jour on apprend : « Tiens, Guy fait du théâtre ! »), l’atelier d’écriture, les voyages, le désir d’être, en fin de repas, passeur de mémoire – encore et toujours ! – bien plus que l’ancien-qui-évoque-ses-souvenirs, la joie de célébrer, à Avers, les trois naissances d’Emma, de Julia et de Lilia, les chansons de Treinet… Embrasser la Vie, non par boulimie, mais parce que tout contribue à faire sens et que chaque instant est toujours une découverte, comme cette première rencontre avec Marie Dominique, où la confiance réciproque s’installe avec évidence, sur le chemin au bout du village d’Avers… Et parce qu’il y a un moment où l’on sent que l’on s’approche de l’autre rive, doucement – mais la barque file sur son erre, que pourrait-on y changer ? – revenir sur tout ce qui, justement, a fait sens. La genèse du récit que Guy a entrepris de sa vie a été pour moi un cadeau immense, intense et rare : cadeau que cette confiance qu’il me témoignait pour que je relise ses brouillons, et, très modestement, lui suggère quelques modifications ; cadeau aussi parce que, au fil du Passé recomposé, tout une vie se dépliait sous mes yeux tandis que je ne savais vivre, alors, parce que la mort venait de surgir avec la plus extrême des violences, que des éclats de souvenirs brisés. A parcourir la vie de Guy, en remontant le cours de cette rivière de joie, peut-être tout nous ramène-t-il au tout début, à l’impasse des Clairettes : Une cloche au son aigrelet carillonne de l’autre côté du mur et aussitôt un pas de course alerte et léger s’approche. Bruit de serrure, la lourde porte s’ouvre. – Bonsoir pépère. – Bonsoir mon petit, ferme bien la porte ! Sans doute l’enfant de cinq ans que tu étais, Guy, a-t-il bien fermé la porte… Mais la porte de l’amitié, qu’elle reste ouverte : celles et ceux que l’on a aimés, tu le sais, la franchissent continuellement pour pouvoir murmurer dans le creux de l’âme des vivants. Merci Guy, d’être la personne que tu es, avec générosité. Et que ton chuchotement, à présent, nous soit doux et léger. Daniel Angoulême-Grenoble, le 17 février 2023

    Souvenir de Monsieur Guy Lafossas par Bernadette Gastoud-Lafossas
  • Il y a 1 an
    Bernadette Gastoud-Lafossas

    Retourner à Arcachon était comme un pélérinage...
    J'y retournerai avec toi dans mon coeur.
    Bernadette

    Souvenir de Monsieur Guy Lafossas par Bernadette Gastoud-Lafossas
  • Il y a 1 an
    Bernadette Gastoud-Lafossasb

    Guy Lafossas, notre compagnon de cours, s’en est allé …
    par · 12 mars 2023
    Notre compagnon de cours d’espagnol et de voyage Guy Lafossas s’en est allé le 14 février 2023 dans sa 96ème année. Nous n’oublierons pas son sourire, sa présence discrète, sa soif de savoir et de partager son expérience dans tous les domaines, sa passion pour la photographie, le cinéma, les voyages…
    Chacun d’entre nous se souviendra d’anecdotes et de moments partagés au Mexique ou dans les dédales des rues de Salamanque ou de Madrid, (toujours vaillant.)
    Les grandes affiches réalisées avec Bernadette, son épouse, et Ligia pour agrémenter le stand d’espagnol lors des expositions de fin d’année, (et illustrer ainsi les rencontres littéraires des écrivains hispanisants), les nombreuses vidéos de voyages, de visites d’expositions de peinture et de rencontres littéraires sont autant de souvenirs qui nous permettront de revivre des moments passés ensemble.
    Monique DELAROUE et Marie-Thé TURC
     




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    Souvenir de Monsieur Guy Lafossas par Bernadette Gastoud-Lafossasb
  • Il y a 1 an
    Bernadette Gastoud-Lafossas

    Cérémonie pour Guy  LAFOSSAS.  Interventions du maître de cérémonie, musiques et annonces
    Léonard Cohen – I Want It Darker – 4’44’’ (entrée)
    « Mesdames, messieurs,
    Nous sommes réunis, aujourd’hui, dans cette salle de cérémonie pour nous recueillir et nous souvenir de Guy LAFOSSAS. Mais aussi pour témoigner à sa famille et à ses proches toute notre amitié et notre affection. Cette cérémonie sera composée de musiques et de témoignages de la famille et d’amis de Guy. Pendant les morceaux de musique, vous pourrez vous recueillir et vous souvenir des moments passés avec Guy.
    Je vais, maintenant vous lire une présentation de la vie de Guy,
    Guy Lafossas est né le 03/08/1927 à Limoges.
    Il partage son enfance entre la ville et la campagne limousine où sa mère est institutrice. Son père quant à lui, travaille dans un magasin de vêtement à Limoges. Il est également violoncelliste.
    Pendant la guerre de 39-45, scout et encore adolescent, il participe à la résistance dans les FUJP. Il fait le lien entre sa ville et la campagne et fait passer des armes dans son sac à dos. Il y perd notamment quelques amis résistants.
    A la fin de la guerre, il passe beaucoup de temps au Hot Club  de Limoges, à danser et écouter du jazz, cette musique arrivée avec les américains, dont il restera amoureux jusqu’à la fin de sa vie.
    En 1951 il se marie avec Huguette, musicienne, et en 1952 Fréderic son premier enfant naît en Alsace où il est instituteur.
    Il fait la préparation militaire et l’école de St Maixent et part en Algérie faire son service militaire en tant qu’officier. Démobilisé au Maroc en 1953, il s’y installe avec sa petite famille.  Il y vivra 20 ans.
    En 1960, Véronique, son 2ème enfant naît à Kénitra.  
    Au cours de cette période marocaine, sa vie professionnelle d’enseignant évoluera. Il est, par ailleurs  très actif : traversée du Sahara en 2CV, radio amateurisme, alpinisme, organisation de spectacles, vie sociale riche et passionnante, jalonnée de rencontres qui l’ont marqué.
    A son retour en France en 1973,  il s’installe à Villefontaine dans le Nord Isère peu de temps avant de se séparer de sa femme. Il enseigne dans un collège tout juste créé avec de nombreux projets expérimentaux et en pleine dynamique post 68. Il y rencontre une partie de ses amis les plus chers.
    C’est au cours d’un stage de théâtre qu’il fait la connaissance de Bernadette en 1975. Il l’épouse en 1977 et Matthieu son 3ème enfant nait en 1978.
    En 1979 , il entreprend des études de communication qu’il mènera jusqu’au DEA.
    En 1980, ils s’installent à Grenoble dans le quartier de la Villeneuve, pour enseigner tous les deux, dans un collège expérimental, avec une équipe pédagogique engagée. En plus des maths et de la physique, qu’il enseigne, de nombreux projets vont naître dans cet environnement : club d’audiovisuel, radio, presse…
    En 1994 à l’âge de 66 ans il prend sa retraite et s’occupe en faisant de la vidéo, en mijotant des bons petits plats pour sa famille. Bernadette, plus jeune, continuera à travailler un bon moment. Il s’implique avec elle dans la vie du centre de documentation et du collège.
    Ensuite il savourera  la vie en voyageant, en profitant de ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, toujours très actif socialement, politiquement, et culturellement : cinéma, théâtre, vidéo…
    Il finira sa vie sans perdre les passions qui l’animaient.
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    Django Reinhart – Minor Swing – 2’39’’
    Texte Daniel (Ami de Guy)
    George Brassens – Mourir Pour Des Idées – 4’41’’
    Poème et témoignage de Stéphanie (Nièce de Guy)
    Texte de Zohra et Michel (amis de Guy)
    Pink Floyd – The Great Gig In The Sky – 4’43’’
    Texte de Matthieu (Fils de Guy)
    Miles Davis – Ascenseur Pour L’Echafaud – 2’49’’
    Texte Emma (Petite fille de Guy)
    Texte Céline (Belle-fille de Guy)
    Charles Trenet – Le Temps Des Cerises – 3’18’’
    Texte Bernadette (Epouse de Guy)
    Maurane – La Chanson Des Vieux Amants – 3’58’’ (Brel)
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    « C’est vrai, aujourd’hui est un jour de peine, de séparation, de chagrin, comme les jours qui ont précédé. Ne gardez pas  ces quelques jours en souvenirs.
    Gardez plutôt les souvenirs de joie, de gaieté, les repas, les fêtes que vous avez partagés avec Guy. Qu’ils soient individuels ou collectifs, gardez ces souvenirs, partagez les, faites les vivre entre vous, tant que l’on parle de quelqu’un, tant que l’on fait vivre ces souvenirs, cette personne n’est jamais réellement PARTIE.
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    La famille vous remercie pour votre présence chaleureuse, dans ces moments difficiles pour elle.  Ceux qui le souhaitent vont maintenant, s’approcher du cercueil pour un dernier au-revoir, dans un moment d’intimité, et pendant le morceau à venir.
    Avant le départ de Guy,, l’assemblée peut, d’un signe ou d’un geste de son choix lui dire un dernier adieu. Alors, ce geste sera celui qui représente le mieux votre relation avec Guy : s’incliner devant lui, au revoir de la main, une caresse sur le cercueil ou un baiser...
    La famille vous recevra ensuite pour les condoléances.
    Pour les personnes qui le souhaitent, des registres sont  à  votre disposition au fond la salle.
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    BobanGregovic – Ederlezi – 5’
    Mercedes  osa – Gracias A La Vida– 4’39’’  (pendant la  Sortie)
    Merci,     bon courage  à  tous.
     

  • Il y a 1 an
    Bernadette Gastoud-Lafossas

    Dernier hommage, texte de Bernadette,
    lu par Céline au cimetière d'Eymeux

     
    Ici, nous allons déposer  tes cendres, Guy, avec douceur, et amour. Ce moment, est l’aboutissement  des cérémonies qui nous ont permis de célébrer  ta vie et de nous aider à te laisser partir.
    Dans ce cimetière d’Eymeux, cette tombe où tu reposeras  est celle de la famille de Bernadette et Pierre . C’est un lieu physique et symbolique de recueillement, témoin de la transmission dont tu as connu un chaînon, nos parents, Claire et Robert.
    Ta vie, si longue et si remplie s’est arrêtée brusquement nous privant de toi tout entier .
    Toi, vivant, aimant, et  jouissant…
    Toi, tendre et joueur avec tes enfants, petits enfants et arrières petits enfants et leur  inventant et racontant de longues histoires …Quel bonheur c’était de te voir tenir un tout petit dans tes bras et de t’entendre lui parler dans un babil bien à toi..
    Toi, transmettant , éduquant pendant de si longues années .
    Toi, témoignant par le récit et l’écriture de tes mémoires…
    Toi, qui, en vivant a traversé l’histoire, en t’y impliquant,  et ceci  jusqu’à ta mort.
    Toi, apprenant sans cesse, reprenant des études à 50 ans, t’appropriant chaque jour l’actualité.
    Toi jouant, chantant , riant , disant des textes  de poésie et de théâtre. ….  avec ta  voix… et ton talent !
    Toi, dansant, à n’en plus pouvoir,
    Toi qui swinguais la vie… pétri de jazz …
    Toi, que nous avons aimé tout entier,
     Nous déposons ici tes restes, mais repartons avec la force de vie que tu nous as donnée et ton esprit que nous porterons et transmettrons dans la grande chaîne des générations.
    Et avec des mots d’Annie  Ernaux...
    « Tu seras, dans le souvenir de nos enfants, petits enfants et de gens qui ne sont pas encore nés ….
    « Comme le désir sexuel, la mémoire ne s’arrête jamais . Elle apparie les morts aux vivants, les êtres réels aux imaginaires, le rêve à l’histoire. »
    et ceux de François Cheng…
    « Tous en partant, provoquent chez les vivants du chagrin et un irrésistible besoin de communion.
    Il arrive ce fait étrange : si la mort creuse un immense champ de désolation, elle ouvre en même temps une immense aire de communion, aussi réelle que le ciel étoilé. »
    Au moment de ta mort, tu as réuni beaucoup de gens autour de toi,  et  noué beaucoup de liens.
    Repose enfin


     

  • Il y a 1 an
    Lafossas Matthieu

    Papa,
    Qui aurait parié que tu sois là à l’aube de mes 45 ans ? Pas grand monde,  il me semble… Tu avais déjà 50 ans quand je suis né. 50 ans de savoir, de vécu, d’expérience.
    Tu m’as transmis tant de choses durant ces années. Le goût de la musique, de la photo, des sciences, des mots, de la fête, de la danse…. De l’humain, du partage…
    De l’Afrique du Nord également. Je me souviens de notre voyage au Maroc, organisé sur un coup de tête lorsque j’étais au chômage. Un mois de road trip à remonter tes origines et à découvrir 20 ans de ta vie !
    Le nombre d’histoires fictives, réelles ou même vécues que tu m’as contées…
    Je me souviens encore des  soirs, où, à mon chevet , tu me racontais des histoires de Zorro ou d’un poisson qui traversait les mers et le monde… Chaque fois tu reprenais la suite en improvisant. Moi, j’étais suspendu à tes lèvres et te demandais de ne pas t’arrêter, de continuer,  quand tu m’annonçais « la suite au prochain épisode ! ».
    Je me souviens également lorsque tu me fabriquais des arcs dans le jardin de mamy et papy de Brive ou que tu m’aidais à construire ma base spatiale en Lego sous ma mezzanine…
    Des moments que j’essaie de transmettre à ma manière à Emma et Ismaël…
    Papa, tu as toujours aimé parler, échanger. Tu avais une curiosité infinie. Tous les sujets d’actualité, politique, philosophique, scientifique, métaphysique ou artistique t’intéressaient.
    Un passionné ! N’importe quel sujet était décortiqué, débattu…
    Sauf les sujets plus personnels…
    Eh oui. Parler de toi, de tes émotions, de ta relation aux autres, à tes proches, était difficile pour toi. Comme beaucoup d’hommes de ta génération, sûrement ?
    Ça aussi, tu me l’as transmis. Mais j’y travaille ! Je progresse, même ! Avec l’aide de Céline.
    Pas facile d’exprimer mes émotions…

    De la tristesse j’en ai. Car tu me manques déjà. Je sais qu’il est trop tard pour te dire tout ce que je n’ai pas osé te dire ou pris le temps de te dire.
    Mais cette tristesse reste relative car je suis heureux que tu ais vécu si longtemps en profitant de la vie jusqu’au bout. Tu as fini ta vie en marchant plusieurs heures contre la réforme des retraites et en fin de journée en prenant un verre avec ta bien aimée, Maman.
                         « Gracias a la vida » !
    J’espère que tu vas enfin pouvoir te reposer. Un repos bien mérité !
    Et j’ose imaginer qu’à travers nos cœurs tu restes un peu là, pour nous guider, nous aider…
                            Je t’aime Papa.
                            Big up Papa !
     

  • Il y a 1 an
    Stéphanie

    Guy,

    Tu aimais la musique. Tellement. Je te revoie d'ailleurs battre le rythme avec tes doigts et tes bagues sur le volant de la voiture.
    Tu aimais aussi les mots : les lire, les dire, les chanter, jouer avec...
    Et parmi les mots que tu aimais lire, il y' avait ceux écrits par Boris Vian. Ecrivain, musicien de jazz, chanteur, dessinateur... Je le redécouvre ces derniers jours grâce à toi tonton...
    Boris Vian, c'était ta génération, ta jeunesse. Il a beaucoup milité en faveur du jazz en France, et c'est aussi pour cela que tu l'aimais.
    J'ai choisi ce texte de lui, dans un recueil de ta bibliothèque...

    JE VOUDRAIS PAS CREVER
    Je voudrais pas crever
    Avant d'avoir connu
    Les chiens noirs du Mexique
    Qui dorment sans rêver
    Les singes à cul nu
    Dévoreurs de tropiques
    Les araignées d'argent
    Au nid truffé de bulles
    Je voudrais pas crever
    Sans savoir si la lune
    Sous son faux air de thune
    A un coté pointu
    Si le soleil est froid
    Si les quatre saisons
    Ne sont vraiment que quatre
    Sans avoir essayé
    De porter une robe
    Sur les grands boulevards
    Sans avoir regardé
    Dans un regard d'égout
    Sans avoir mis mon zobe
    Dans des coinstots bizarres
    Je voudrais pas finir
    Sans connaître la lèpre
    Ou les sept maladies
    Qu'on attrape là-bas
    Le bon ni le mauvais
    Ne me feraient de peine
    Si si si je savais
    Que j'en aurai l'étrenne
    Et il y a z aussi
    Tout ce que je connais
    Tout ce que j'apprécie
    Que je sais qui me plaît
    Le fond vert de la mer
    Où valsent les brins d'algues
    Sur le sable ondulé
    L'herbe grillée de juin
    La terre qui craquelle
    L'odeur des conifères
    Et les baisers de celle
    Que ceci que cela
    La belle que voilà
    Mon Ourson, l'Ursula
    Je voudrais pas crever
    Avant d'avoir usé
    Sa bouche avec ma bouche
    Son corps avec mes mains
    Le reste avec mes yeux
    J'en dis pas plus faut bien
    Rester révérencieux
    Je voudrais pas mourir
    Sans qu'on ait inventé
    Les roses éternelles
    La journée de deux heures
    La mer à la montagne
    La montagne à la mer
    La fin de la douleur
    Les journaux en couleur
    Tous les enfants contents
    Et tant de trucs encore
    Qui dorment dans les crânes
    Des géniaux ingénieurs
    Des jardiniers joviaux
    Des soucieux socialistes
    Des urbains urbanistes
    Et des pensifs penseurs
    Tant de choses à voir
    A voir et à z-entendre
    Tant de temps à attendre
    A chercher dans le noir
    Et moi je vois la fin
    Qui grouille et qui s'amène
    Avec sa gueule moche
    Et qui m'ouvre ses bras
    De grenouille bancroche
     
    Je voudrais pas crever
    Non monsieur non madame
    Avant d'avoir tâté
    Le goût qui me tourmente
    Le goût qu'est le plus fort
    Je voudrais pas crever
    Avant d'avoir goûté
    La saveur de la mort...

    *************************************************************

    Guy, tu étais mon tonton, le mari de ma marraine, Bernadette, le papa de Matthieu, mon "cousin jumeau"...
    Vous étiez si complices tous les trois !
    J'ai une grande affection pour vous trois, et votre petite famille désormais élargie.

    Vous avez été très présents dans ma vie. Un repère...
    Durant mon enfance, vous étiez très souvent à Eymeux, chez mamie Claire et papi Robert.
    Et c'était toujours une immense joie de vous voir arriver ! Nous n'avions alors que le chemin à traverser en courant pour vous retrouver.
    Que de moments passés ensemble et autant de souvenirs !
    Des souvenirs de toi, Guy.

    Tu as immortalisé notre enfance et ces moments par tes belles photos et vidéos que tu aimais tant réaliser.
    Tu étais quelqu'un de passionnant, vraiment. Tu parlais de tout avec tellement de ferveur, captivant tes auditeurs. Tu étais curieux, ouvert d'esprit, tout était source d'intérêt pour toi. Tu avais tellement de connaissances à transmettre !
    Tu étais un amoureux des mots et des histoires. Un conteur hors pair ! Alors enfant, j'étais subjuguée par les histoires que tu nous lisais, plus que ça même, que tu nous interprétais ! Car tu leur donnais vie...
    J'ai passé des moments inoubliables auprès de vous.
    Petite, j'avais la chance que vous m'emmeniez en vacances. Et j'ai notamment découvert ta région natale avec vous.
    Tu étais toujours jovial, d'humeur égale. Parfois un peu perdu dans tes pensées... mais jamais "bougon" !
    Tu étais aussi un vrai cordon bleu, nous régalant toujours de tes petits plats. Tes tajines étaient succulents.

    Tu as eu une belle vie Guy, que tu as même décidé de "coucher sur le papier", pour ne pas oublier, transmettre... Un projet de longue haleine... et tu l'as fait avec talent.
    Une belle et longue vie, remplie d'aventures et d'amour, n'est-ce pas magnifique ?...
    Vous voir amoureux, tatan et toi, votre affection l'un pour l'autre.
    Vous avez aussi été mon repère lors de mes études à Grenoble. Un doux foyer que je retrouvais une fois par semaine, le temps d'une soirée.
    Ces dernières années, j'avais plaisir à vous rendre visite, pour une ballade en ville, un petit resto, une expo...
    Il y'a un peu plus d'un an de cela tu jouais encore une partie de foot endiablée avec nous ! Et c'est moi qui suis tombée !

    Nous t'aimons Guy et tu vas terriblement manquer à nos vies, c'est certain.
    Fais un beau voyage pour rejoindre les étoiles parmi lesquelles tu continueras à briller pour nous et à veiller sur les tiens.

    Stéphanie


     

    Souvenir de Monsieur Guy Lafossas par Stéphanie
  • Il y a 1 an
    Zohra et Michel

    Aujourd'hui, le temps nous a été volé, volé parce que nous n'avons pas eu le temps malgré tout de tout nous dire
    Nous nous sommes connus il y'a plus de quarante ans
    Guy, tu es un ami, un parent, quelqu'un qui a toujours compté dans notre vie. Tu as été le témoin, la mémoire, le présent, tu as été notre référence, celui qui nous inspire, celui qui nous force à nous dépasser
    Tu ne te plaignais jamais, des douleurs tu en avais, mais tu les minimisais, tu étais la VIE, celle la même que tu dévorais à pleines dents. Tu nous disais souvent que ta maladie c'était la vieillesse, l'âge en fait, nous on ne te voyait pas vieillir
    Les spectacles, les films, les écrits, la cuisine, la peinture, 
    La lecture, rien ne t'échappait, tu trainais dans ton sillon toutes ces connaissances que tu maîtrisais complètement et qui nous laissaient admiratifs. 
    Guy, merci pour ton rire de bienvenue quand tu ouvrais la porte de chez toi pour nous accueillir, pour celui qui t'annonçait au téléphone, merci pour ton sourire un peu moqueur qui moi m'interrogeait et qui me poussait à te demander de m'expliquer « pourquoi ce sourire, tu n'es pas d'accord »
    Merci pour tes connaissances nombreuses mais sans la «< ramener »>,merci d'avoir été notre ami, frére, merci d'avoir partagé avec nous des voyages, des visites, des avis, des manifs, des toiles, des amis, des richesses de cœur, merci Guy, merci et au revoir

    Zohra et Michel tes AMIS
    Dit à la cérémonie
     

  • Il y a 1 an
    Bernadette Gastoud-Lafossas

    Temps de douleur…
    Guy ,
    Mon Guy,
    Voilà que l’impensable s’est produit. Le désarroi et la peine me submergent.… Après la sidération, le sentiment d’irréalité de la situation,  vient la douleur…
    Ce n’est pas une question d’âge.
    Aujourd’hui, tous ont accouru pour célébrer ta vie, ceux qui t’aiment ont pris le train, leur voiture…  ou tout autre moyen.
    Ta famille, ta grande famille, les amis chers, les amis de maintenant et d’autrefois, des voisins, de nombreux collègues (même si tu étais à la retraite depuis bien longtemps, 29 ans )….
    Beaucoup ont envoyé des témoignages, des signes d’amour, d’amitié, de sympathie, ont trouvé les mots et des gestes qui consolent.
    Certains n’ont pas pu être là, mais sont en communion avec nous par la pensée, en ce moment de ferveur.
    Je parie même que tous ceux qui ne sont plus,  parents, cousins, amis, t’accueillent peut-être, quelque part (Michel , Félix, qui te disait toujours « tu nous enterreras tous », et tant d’autres…) mais c’est une autre histoire… J’espère qu’elle est vraie.
    Ton énergie, ton esprit, certains diront ton âme, rôdent encore autour de nous, ici, comme un dernier cadeau,  que nous emporterons et garderons en nous jusqu’à notre propre  fin.
    Tous ceux qui t’ont rencontré se souviennent de, de ton rire bienveillant et généreux, de ta douceur, de ta patience, de ta modestie.
    Quant à tes passions, et tes investissements, tu n’étais pas dans la demi-mesure ou l’inconstance…  Tu as enseigné les maths, oui, mais aussi l’audiovisuel, la presse écrite et j’en passe, d’autres l’ont dit.
    En amour non plus, tu n’étais pas dans la demie- mesure.
    Après 47 ans de vie commune,  nous restions un couple fusionnel, complice et tendre. … et nous nous disputions comme aux premiers jours. Une génération de différence, ce n’était pas gagné.
    Je comptais toujours sur toi , tes solides convictions et tes connaissances, toujours intactes. 
    J’ai découvert le jazz grâce à toi et nous en écoutions sans arrêt.
    Nous étions  saturés  d’informations, surtout politiques, toute la journée, journal, radio surtout, télé, et Web… jusqu’à minuit… tu étais un vrai geek.
    Tu m’as beaucoup épaulée dans mon travail, particulièrement quand tu as été à la retraite.
    Nous ne quittions pas.   Nous étions en harmonie  dans notre façon de voyager, de nous vêtir, de regarder un film.   Nous avions la même passion pour partager la fête et en garder les traces par la photo et les films que tu passais des nuits à monter…
    Cette dernière manif, ensemble samedi, ma main et ta main, dans ta poche pour me réchauffer, je la garderai, comme un talisman.
    Tu m’as tant donné…
    Tu étais un bel homme… à tous les sens du terme, quelle chance j’ai eu, de vivre avec toi.
    _______________



     

    Souvenir de Monsieur Guy Lafossas par Bernadette Gastoud-Lafossas
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